Mon point de vue...
Morgane et moi nous nous retrouvons dans le train, j’ai pris les premiers strapontins que je trouvais.
Le train part et la contrôleuse nous informe que des places sont libres en 1ère classe ! Pas mal !! On continue le trajet à l’aise, dans un compartiment. Il fait beau, la température est printanière, on va revoir Gérald et toute l’équipe, en somme une belle journée nous attend.
3h15 de trajet à papoter de tout et rien, de nos vies, de nos passés, de nos aventures…
Arrivées à 13h et quelques à Limoges, la première mission est de trouver une boulangerie encore ouverte… Pas facile, mais on y arrive.
Deuxième mission, arriver jusqu’à l’appartement de la copine de Morgane. On y arrive également.
Troisième mission, appeler un taxi, le programmer pour 14h45 afin d’être au Zénith à 15h. Mission réussie !
C’est donc à 15h que nous nous retrouvons avec 5 autres personnes pour commencer une longue attente.
Une demi-heure plus tard, nous avons la surprise de voir arriver Malia. Cool !
On se raconte encore nos vies, nos passions, les concerts de Gérald, nous élaborons un plan pour se retrouver au premier rang quoi qu’il arrive, nous faisons quelques parties de cartes… Au final le temps passe vite jusqu’à 18h. Ensuite, la sérénité laisse la place au
stress. Les nerfs craquent, on raconte n’importe quoi et on rigole beaucoup.
Les vigiles se mettent en place peu à peu, alors que la file d’attente devient assez importante.
19h les barrières s’ouvrent et là c’est la ruée vers la fouille. Je vois Morgane arriver à la fouille la première, je ne sais trop comment. Moi je passe vers un vigile qui est seul, cela ne traine pas et je retrouve les filles au contrôle des billets. Et puis forcément on court, direction la fosse. Je passe devant le merch’ et crie au mec « boite à shiiiit » et il me répond par un grand sourire. Bon c’est bien beau mais pendant ce temps, Morgane a tracé à toute vitesse ! Ne connaissant pas la salle, on arrive par les gradins, on descend les escaliers 2 par 2 pour arriver dans la petite fosse, au premier rang contre la barrière en face de Gérald. On se regarde et on explose de joie ! Soulagée, on peut attendre à nouveau pendant 1h30… Et puis tout d’un coup je m’aperçois qu’il n’y a pas le piano de Jérémie Kisling, je réalise donc qu’il n’y aura pas de première partie ! Génial !!! Et je réalise ensuite qu’il n’y a pas de décor !!! Oh le choc ! ça va faire
bizarre… Et dernier choc, le micro de Gérald me parait trèèèès près de nous. Pour
s’occuper, on gonfle la guitare que Morgane a acheté. On se tape un délire, on fait des photos avec la traditionnelle banane, on évite de passer du « côté David de la force ». La salle se remplit, petite salle, petite fosse, on doit être dans les 1500-2000 personnes maximum.
20h30, les lumières s’éteignent, les gars entrent sur scène sous les applaudissements et commencent le set par la nouvelle intro de « Rose ». Séb et Gérald voient notre guitare et
nous sourient. Et là on s’aperçoit que Gérald est vraiment très près et qu’il
va falloir soutenir son regard. Autant lorsqu’on est placées devant Séb, il ne nous calcule pas vraiment, autant là, les coups d’œil n’arrêtent pas. C’est hyper intimidant, irréel, mais en même temps c’est vraiment le bonheur total.
Et c’est aussi là que commencent nos délires : « sur ma bouche double-vééé », les mouvements de bras sur « oublier, oublier ». On sourit, on est heureuses d’être là, tellement bien placées…
« Tomber » met tout de suite l’ambiance. Gérald joue les premiers accords à l’avant de son micro, en bord de scène, et je me fais toute petite tellement je suis impressionnée. Du
coup on se sent beaucoup observées, les projecteurs éclairant nos visages n’aidant pas, c’est une sensation étrange.
Je regarde partout, profite de chaque mouvement de chaque musicien, David me regarde, je lui souris, il me sourit. Même Amaury nous semble très proche ! C’est dingue ! On ne sait pas où donner de la tête ! Comme dit Morgane c’est fatiguant d’être à cette place !
Gérald fait son blabla habituel pour introduire « Elle danse seule » et nous demande à la fin de quelle couleur est la robe de la fille… « Bleu ! » « Vert ! » « Blanche ! », et Gérald s’étonnera qu’on ne parle pas de rouge… et il remarque que peu de gens citent le vert « sauf en Auvergne »… je ne peux m’empêcher d’échapper un petit « ouuaaaiiis » de fierté à l’évocation de ma région ! C’est vrai qu’on est pas loin ce soir…
On passe ensuite à « Indemne » alors là ça y est, on va danser ! J’ai un peu peur du passage en force sur « Si j’en sors indeeeemmmne » pour la voix de Gérald… il a pas mal grimacé sur les premiers titres, Séb et David avaient l’air inquiets. Mais ça passe, et j’espère que ça va durer ! A la fin, on n’attend plus que le « il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai » version A la clairefontaine… Le morceau semble se finir, il s’éloigne du micro… nooonn ! Mais il revient et nous la fait ! C’est trop bon !!!
On se calme avec « Au paradis », chanson sur laquelle j’ai des frissons à chaque fois. Pas
loupé, la fin est sublime…
On enchaîne avec « Les lois de la nature », Gérald commence juste devant nous. Bizarrement, je suis passée un peu à côté ce soir. Et il ne nous a pas fait chanter à la fin…
« Un ange perdu »… « Rien de tout ça n’est réel, réel… » ma gorge se serre, les larmes
me montent aux yeux, je réalise que je suis là, à Limoges, avec Morgane, au premier
rang, non ça ne paraît définitivement pas réel…
On chante sur « J’en rêve encore », les gens dans les gradins sont comme à chaque fois debout. Puis « Le Gouffre » sans le super solo de Séb…
On arrive déjà à … « Déjà », puis « Sans recours », la fin est mieux maîtrisée qu’à Paris, Gérald s’arrête à « Ni détour, ni retour, où je vais… » et nous enchaînons « je serai seul et sans recours » c’est parfait, il sourit, on est content, c’était beau !
Alors là grand moment sur « Mon cœur ne bat plus », on pense forcément à Noémie ! Au
moment M, on lève nos pouces, Gérald nous voit (j’ai déjà dit qu’il nous voyait tout le temps ?), sourit. Ca, c’est fait ! Et puis je tourne la tête vers David et je le vois parti en fou rire avec Edouard.
A partir de là, ça devient énorme ! « The joker », on s’était remis les paroles en tête pendant l’attente, du coup on est vraiment au taquet, pas de bafouillage, les « pouaiiing pouaiiinnnnnnnnnnnngs » sont merveilleux, Séb est fier de lui ! « I really love you Bitches I wanna shake your tree », Edouard se marre en nous voyant nous secouer comme des dingues !
Puis « Regarde moi bien en face » et le son bien brut, bien rentre dedans, j’adore, je saute, je me déchaîne ! On chante un peu mais pas trop longtemps, je suis frustrée…
Mais pas pour longtemps puisque « Elle habite ici » déboule et ce sera définitivement LA chanson dont on se rappellera pendant longtemps… Mais on ne le sait pas encore… On remarque les techniciens, JR et un autre gars, sur le côté, qui commencent à délirer et à improviser une choré. Morgane, Marie et moi les suivons, accompagnées d’une famille et de quelques autres personnes au premier rang. Les gars nous font des grands signes pour bien nous montrer les mouvements, on est tous mort de rire ! Du coup, Séb se rend évidemment compte qu’on regarde du côté des coulisses et se marre de nous voir faire. Gérald qui avait les yeux fermés, les ouvre et nous regarde, puis regarde JR et doit se dire qu’ils nous font vraiment faire n’importe quoi ! Mais la fin de la chanson approche, on n’a pas envie… Et là surprise ! Gérald repart et recommence le refrain accompagné des musiciens, c’est génial, inespéré ! Du coup on recommence la choré de plus belle, on s’éclate vraiment !!!
Moment calme sur « Dans une larme », personnellement j’aurai bien sauté un peu plus, dansé un peu plus, chanté à tue-tête un peu plus !
Là, tout le monde chante, j’en profite pour faire quelques photos, finalement le décor ne manque pas trop, les lumières sont très belles, mais par contre on est envahit de fumée ! A ne plus voir Séb à travers, David grimaçant dans ce brouillard épais… Même JR brasse l’air devant lui !
Enfin « Une seule vie »… quoi ? déjà ??? « Il faut que quelqu'un m'aide » ... et Gérald qui demande : « Seb, tu m'aides ? »
Ils quittent la scène, Gérald le pouce levé, le public les rappelle et c’est reparti pour 3 chansons, 3 petites chansons. « Au bord de l’eau ». C’est très bizarre puisque avant
c’était la chanson de début de concert donc là il faut se dire qu’on n’aura pas encore 18 chansons derrière… Les filles crient sur « Elle me trouve beau »… mouais. Gérald sourit.
Pour « Dans mon pays » Gérald nous remercie d’avoir écouté.
Et enfin « Sur la route » pas grand chose à redire par rapport à Morgane.
GROS solo d’Amaury quand même !!! Les lumières focalisées sur lui, il est déchaîné ! La suite se déroule comme d’habitude, chacun y passe, mais je ne sais pas, j’ai l’impression d’entendre chaque solo comme si c’était la première fois, je trouve que ce soir ils sont parfait.
Ils s’en vont et moi je me dis qu’attendre jusqu’au 4 mai ça va être long, et qu’il faut que j’enchaîne le 4 avec le 5 à Beauvais ! C’est impossible de ne pas faire autrement ! Vivre des moments pareils c’est indescriptible, même ce compte rendu ne traduit pas au mieux tout ce que j’ai ressenti. Je voudrai que rien ne s’arrête…
JR commence à démonter le matériel, on l’appelle et on lui dit « super la choré !! » il
nous salue et nous remercie. Puis on le rappelle et on lui demande si on peut récupérer la set list de Gérald et de Séb et Marie demande un médiator. JR nous fait un clin d’œil, récupère tout ça, descend de la scène, vient jusqu’à nous et nous donne tout ça. On le remercie et on lui dit qu’on refera la choré au Grand Rex !
Direction la sortie, on traîne, on se repasse le concert, les meilleurs moments… « et t’as vu ci, et t’as vu ça, et t’as vu Séb, et David… et JR ! Adorable JR !!! »
On va voir Monsieur Boite à shit, je veux acheter un programme et malheureusement il donne le dernier à un monsieur. Je lui demande s’il en aura à nouveau le 4 mai ou le 5 ou… bref il comprend qu’il n’a pas fini de nous revoir !
On sort du Zénith, on se dirige vers le portail pour attendre le bus. On est environ une vingtaine. 15 minutes plus tard le bus à vagues bleues sort, il ne s’arrêtera pas…
Marie nous ramène en voiture jusqu’à l’appartement, c’est super gentil !
Après une courte nuit agitée, on a du mal à s’en remettre, on repart vers la gare essayer de prendre un train, celui du retour ayant également été annulé. Sauf que là c’est du lourd, des gens sont déjà assis partout par terre. On se pose au milieu de la 1ère classe… Pendant que Morgane dort un peu allongée contre des valises (comment fait elle ?), je prends mon iPod et réécoute les chansons lives. Je souris bêtement, je suis heureuse… Le retour à la réalité va être brutal.
Merci à ma super binôme de concert, Morgane tu es géniale, j’adore nos délires, nos petites private joke, nos chorés, l’attente est beaucoup moins longue et les concerts ne sont que meilleurs !
Merci à Marie ! C'était cool de vivre ça avec toi aussi !