ARTICLES - INTERVIEWS 2009

c'est vrai que l'anglais lui va bien ....merci titeuf

Et "My Lady d'Arbenville" avec Cabrel

Y'a même le nom de certaines autres chansons, ça donne trop envie!

Déjà le single est plutôt positif. J'ai été agréablement surprise d'ailleurs, c'est positif sans tomber dans le style de la chanson "elle habite ici" qui n'a pas toujours été appréciée.

chourbi a écrit:

Avec le nom des chansons il me fait un peu peur perso...on dirait un dépressif...enfin bref, attendont d'entendre tout ça :p

En général notre gégé c'est pas le roi de la deconne ( c'est pas lui qui fera tourner les serviettes ...lol )

il chante souvent des chanson à se mettre la corde autours du cou c'est dans son temperament .....la dépression ça le connait .......en fait j'éspère qu'il est plus drôle dans la vie (il a l'air) sinon tu dois pas reigoler tous les jours

Trouvé sur le site de Gilbert Coullier Productions


Gérald De Palmas - Sortir

Gérald De Palmas revient avec "Sortir". Ce titre n’est pas seulement un paradoxe par goût du paradoxe : Gérald est vraiment sorti, pour revenir. Sorti de ses habitudes, de ses couleurs de toujours, de son image mi-blues mi-chanson.
Dès "Au bord de l’eau", le premier single extrait de l’album, on comprend pourquoi et comment il s’est passé cinq ans depuis son précédent disque, "Un Homme sans racines". Sur une rythmique mid-tempo surgissent des sons, des instruments, des impressions de toutes sortes : des plans serrés, des travellings spectaculaires, des plans larges pour grand écran, des zooms vertigineux qui rétrécissent brutalement le cadre, tout un étagement qui va du microscope au panoramique.


Il ne s’en cache pas : « J’ai toujours rêvé de faire de la musique de film. » Et tout ce nouvel album est écrit et arrangé comme pour accompagner un film (des films, même !) à la fois romanesque, spectaculaire et intime.

Ainsi, "Qui s’occupe d’elle" passe du blues dépouillé à des couleurs sonores venues des films de science-fiction, "L’Ange perdu" alterne les bricolages à la Magical Mystery Tour et le gros plan traité en Cinemascope, "Indemne" est semé, derrière sa structure de tube évident, de bribes de dialogues de cinéma en noir et blanc…


Après "Un Homme sans racines" et la tournée qui a suivi, il écrit lentement de nouvelles chansons. Au commencement, il prévoit d’enregistrer les chansons de son cinquième album avec des musiciens. « A la première répétition, j’ai eu l’impression que j’allais enregistrer Marcher dans le sable pour la troisième fois. J’avais besoin d’excitation et je suis retourné à mes machines, aux ordinateurs, aux samples. » Il travaille pendant six mois à élargir le cadre, seul en studio. Il écoute beaucoup John Barry, le maître anglais de la bande originale, enregistre des maquettes avec beaucoup d’électro, des orchestres symphoniques, des motifs très cinématographiques.

Puis, à l’écoute, il juge que tout cela « manque de son organique. Alors j’ai enlevé une partie de l’électro et gardé le côté musique de film. » La chanson "Dans une larme" agit comme un déclic : la mélodie un peu country sonne comme bien d’autres de ses tubes, mais avec une production plus large, une imagerie plus romanesque. « J’ai compris alors ce qui allait convenir à ces chansons et à mon envie de changement. »


Dès lors, pendant près d’un an, il travaille seul au studio Time de Puteaux. « Ce n’était pas de la misanthropie, mais simplement je n’avais pas trouvé les personnes adéquates pour travailler avec moi sur ce projet. » C’est donc seul que Gérald joue et enregistre toutes les pistes définitives de son album. « Je ne passais même pas de l’autre côté de la vitre. Je faisais tout devant la console – jouer et sampler. » A l’enregistrement, il pousse les micros pour capter chaque nuance du son des ongles sur les cordes, chaque nuance des percussions et de la batterie rudimentaire qu’il utilise. « Après l’enregistrement, j’ai beaucoup retravaillé les sons, beaucoup utilisé d’effets. » Alors on entend ici une guitare qui sonne comme une kora ou là des pulsions de basse explosant comme dans des batailles intergalactiques…


Pour ses textes, Gérald est encore allé loin dans l’exploration des intermittences du cœur et dans l’introspection de ses failles personnelles : « Je n’ai jamais eu peur de parler de mes faiblesses. J’aime chez les autres qu’ils n’aient pas peur de montrer les leurs. C’est pour moi agréable de penser que je ne suis pas seulement entouré d’hommes en acier. On dit souvent que mes chansons sont tristes, mais elles ne le sont pas toujours ; elles participent de ce fonctionnement : la compassion, le réconfort… »


Seule personnalité extérieure intervenant pendant ces dix-sept mois de studio, Eagle-Eye Cherry a écrit le texte et chanté en duo "Pandora’s Box", groove ethnique luxuriant et nerveux.

"Au bord de l’eau" est la première chanson à passer en radio, mais il pourrait pu y avoir onze singles : « Aucune chanson ne bénéficie de plus d’attention qu’une autre. J’ai voulu donner les mêmes chances à chacune. » Et, de fait, jamais De Palmas n’avait proposé un album aussi dense en tubes potentiels. Il n’y voit pas seulement une conséquence du fonctionnement autarcique qu’il a adopté lors de son élaboration, mais peut-être aussi un effet de la crise que traversent actuellement les métiers de la musique : « La crise du disque m’a libéré. Je me sens moins focalisé sur la réussite commerciale et, dans le même temps, j’ai l’impression qu’il faut proposer aux gens des disques musicalement et humainement plus profonds. Maintenant, il faut se battre pour que les chansons durent vraiment. Et j’aime ça. »

Génial tout ça !

Mais... sur scène ? comment va t il faire pour rendre compte de tous ces sons si bizarres et electro ? j'espère qu'il ne va pas utiliser une immonde boite à rythme mais essayer des arrangements avec de vrais musiciens...

Hélène a écrit:

Mais... sur scène ? comment va t il faire pour rendre compte de tous ces sons si bizarres et electro ?

Je me suis posée la même question, je suis curieuse de voir ce que ça donnera sur scène.

En tout, cas ça promet de belles musiques, il a l'air d'avoir vraiment réfléchi sur ce nouveau style et sur chaque chanson

Merci pour l'article titeuf !
J'ai hâte de l'entendre en entier cet album!

c'est quoi tous ces gens qui ont deja entendu les chansons de Gerald et nous on doit attendre novembre.... moi je vais me reconvertir dans le journalisme (spécialité Gerald De Palmas )

Enfin ca donne envie d'entendre tout ça.

Pareil! Je suis jalouse

MERCI pour toute ces infos vous me remplisser de bonheurs

perso moi ça me fait tout drôle de l'entendre chanter en anglais lol ça lui va bien mais sans plus !!!! espèreront que cette album est à la hauteur de nos espérances lol

Forges-les-Eaux : le concert de De Palmas annulé


Gérald De Palmas ne se produira pas le mardi 13 octobre à 20h30 à l'espace Jean Bauchet de Forges-les-Eaux, comme prévu. La production a décidé d'annuler le concert pour les raisons suivantes : "Suite à la sortie décalée de l'album, toutes les prédates de l'automne sont annulées..." Quelque trois cents personnes avaient déjà réservé leurs billets.

http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/14/breve/3059/Forges_les_Eaux___le_concert_de_De_Palmas_annule

ça fait peur!

ouh la la c'est clair ça craint du boudin

pleins de dates sont reportés ou annulé à ce jour !

http://www.ticketnet.fr/shop/fr/resultat.asp?ville=&tri=&sid=46AUG04GJKHH9P0NB6NRF6TD2DAS3UGE&idtier=78768&page=1&recherche=mots&mots=de%20palmas&day1=&month1=&year1=&day2=&month2=&year2=

vraiement bizarre ces annulations de dates ça commence!
mais il y a un motif d'annulation particulier?

Trouvé sur le site OZAP à cette adresse : http://www.ozap.com/actu/rtl2-repond-campagne-pub-virgin/305568

"Depuis quelques jours, Virgin Radio a lancé une large campagne d'affichage mettant en scène quelques artistes de sa programmation comme Robbie Williams, Charlotte Gainsbourg, Lily Allen ou Amy Winehouse.
Les affiches portent le slogan "PopRock Radio", une accroche qui n'a pas été du goût du concurrent RTL2 qui revendique depuis plusieurs saisons... "Le son Pop-rock".

La station du groupe RTL a donc décidé de diffuser à l'antenne une nouvelle bande-annonce où des stars de la chanson (dont Robbie Williams au passage, présent dans la campagne de Virgin Radio) expliquent « qu'en France, le son pop-rock, c'est RTL2 ». Marc Lavoine, Lenny Kravitz, Gérald de Palmas, Mika ou encore Calogero participent également à ces spots."

Belle interview sur le site aufeminin.com:
http://www.aufeminin.com/actualite-musicale/interview-gerald-de-palmas-d9136.html

merci bcp titeuf géniale cette interview
j'adore sa sensibilité et son humour !!

Du côté des ventes d'albums digitaux, Robbie Williams mène la danse avec 2 951 ventes, devant Gérald De Palmas, dont l'album "Sortir" a bénéficié d'une sortie digitale anticipée d'une semaine. L'album a séduit 2 467 fans et se classe deuxième.

SOURCE :

http://www.ozap.com/actu/ventes-disques-michael-jackson-robbie-williams/311488

Merci pour ces précisions

Merci

2 articles que je trouvais intéressants...

Dans Le Figaro Magazine...

Citation :

La classe De Palmas

FRANÇOIS DELÉTRAZ
04/12/2009 | Mise à jour : 14:11


Les anxieux ont toujours besoin d'assurances, voire de réassurances. Gérald de Palmas est l'un d'eux. Avant la sortie de son album Sortir (AZ/Universal), il a passé deux ans à travailler sans relâche dans un studio de Puteaux, où il se rendait en scooter depuis Suresnes où il habite. En scène, il lui faut un moment pour s'imposer, pour en imposer. Un jeu du chat et de la souris avec le public, jusqu'à ce qu'il soit sûr que les applaudissements lui sont bien destinés. Alors il se détend, donne le meilleur de lui-même. Mais ce n'est pas lui qui mène la salle, c'est la foule qui le porte. En bon Réunionnais, il surfe sur cette vague. Comme on l'a vu à l'Olympia, il ne harangue jamais la salle, et surtout pas avec des phrases toutes faites : «Je trouve cela vulgaire, confie-t-il. Autrefois, oui, je faisais le show.» Mais aujourd'hui, l'émotion a remplacé ces trucs auxquels on a recours en scène pour dynamiser une salle. «Pessimiste en plusieurs couches», reconnu sans réserve par le public, «un peu» par ses pairs, il n'a, dit-il, que faire du statut social. Il voudrait juste reproduire l'émotion qu'il a ressentie à la découverte du troisième album de Police - il avait 14 ans. «Un émoi.» Alors, dans sa musique, il continue à distiller des images de l'île de La Réunion, «ma bouée de sauvetage». Les fruits, ses repas avec le jardinier au fond du jardin, la plage de Saint-Gilles... D'où ces musiques aux syncopes si particulières. Au fil des ans, il s'évertue à échapper aux «diktats de la batterie», car aujourd'hui ce sont les nuances qui lui paraissent primordiales. Il est en cela un bon élève d'Etienne Daho.

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/12/05/01006-20091205ARTFIG00220--la-classe-de-palmas-.php


Et dans l'Humanité...

Citation :

De Palmas : « Je n’ai pas toujours été un héros »

L’artiste voyageur revient de New York où il a renouvelé son style musical. En témoignent son nouvel album Sortir et ses ambiances cinématographiques.

Après cinq années d’absence, Gérald De Palmas est de nouveau sur la route. Cette fois, c’est à New York qu’il a posé son sac pour y mixer son nouvel album Sortir. Un titre prémonitoire pour le chanteur qui venait de passer deux ans dans un studio de 25 m2 à Puteaux, à essayer de trouver les arrangements de ses nouvelles compositions. Après les énormes succès de ses précédents albums Marcher dans le sable et Un homme sans racines, il ressentait le besoin de se renouveler. À New York, il s’est fait plus urbain, heureux de se balader au pied des gratte-ciel  : « Paradoxalement, il y a un truc très “africain” dans cette ville, avec des gars qui réparent des vieux trucs à chaque coin de rue. Une ambiance à l’inverse du high-tech américain. Je m’attendais à l’architecture new-yorkaise avec les buildings en brique ou en verre, mais en même temps, il y a tous ces escaliers de secours en fer rouillé. Cela donne un aspect un peu vieillot. Les choses ont gardé de la patine. Et c’est super-agréable. »
De Palmas a beau être un des plus gros vendeurs de disques, il reste un artiste d’une grande simplicité qui n’hésite pas dans ses chansons à faire part de ses failles  : « C’est vrai que je n’ai jamais craint de parler de mes faiblesses. Je n’ai pas toujours été un héros. J’ai l’intime conviction qu’on est tous logés à la même enseigne et je ne vois personne autour de moi être un Superman. On a les mêmes peurs. » La notoriété  ?  : « C’est quelque chose qui n’a pas d’importance. Je ne me fais pas d’illusions là-dessus, ce qui ne remet pas en question la valeur du travail qu’on peut faire, ni l’investissement qu’on y met. » Et d’ajouter  : « Ce qui m’importe, c’est de faire des albums qui tiennent la route pour que mes enfants, plus tard, n’aient pas honte de leur père. C’est le seul truc qui compte pour moi. Je n’ai pas du tout le souci d’exister dans la mémoire des gens dans dix, vingt ans. » Gérald le dit volontiers, pour garder les pieds sur terre, il a dû faire un travail sur lui-même  : « La crise de la quarantaine, c’est toujours pour les autres, et je suis tombé bien fort dedans. » Ainsi, la chanson Sortir est née de ce désir d’être en harmonie avec lui en espérant mieux se révéler au monde  : « Je me suis rendu compte, avoue-t-il, que j’ai été dans un rail de zéro à quarante-deux ans. » Une vie un peu trop sage à ses yeux  : « J’ai fait le bilan et décidé de faire des choix de vie, d’envisager les choses différemment avec l’espoir d’aller vers plus de sérénité. » Musicalement, son style country pop est aujourd’hui plus cinématographique. Voir l’introduction aux contours presque symphoniques du single Au bord de l’eau. Des ambiances de musiques de film qui offrent plus d’ampleur à son registre  : « Le carcan chanson pop, pour moi, cela devenait un peu pesant. »
Entre mélodies mid-tempo et rythmiques relativement discrètes, De Palmas n’a pas cherché à appliquer les recettes du tube dont raffolent les radios. Résultat, il gagne en profondeur. Au passage, on notera un beau duo (Pandora’s Box) avec Eagle-Eye Cherry, en anglais. Et toujours cette envie de partager son inspiration voyageuse sur scène  : « Donner tout ce qu’on a en soi est une vraie excitation. Ces moments de fulgurance où tu décolles un peu du sol, ça vaut le coup quand même  ! »
Victor Hache
Album Sortir, AZ, Universal. Tournée du 30 novembre 2009 au 15 mai 2010.

http://www.humanite.fr/2009-11-27_Cultures_-De-Palmas-Je-n-ai-pas-toujours-ete-un-heros

merci pour ces articles

C'est bien écrit.

Merci !